Témoignage : deux secouristes du MDA viennent partager avec vous leurs expériences
 
   Les activités d‘été du bureau français du Maguen David Adom
 

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Les activité intensives des volontaires du MDA Israël continuent

 

Les bénévoles du MDA Israël poursuivent leurs activités au sein des communautés Juives de France.

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Ces dernières semaines, ils ont pu rencontrer celles de Paris, Lyon, Rouen, Nice et Angers. Les réactions de ces communautés étaient positives et tous ont manifesté le désir de garder contact avec le Maguen David Adom et Israël.

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Durant ces rencontres, les deux secouristes ont informé les membres de la communauté sur les activités humanitaires du Maguen David Adom en Israël et à l’étranger.

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Shalom Galil, un des bénévoles du MDA Israël et auxiliaire médical, partage avec vous ce qu’il a vécu lors des derniers jours de sa visite en France :

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"L’emploi du temps était assez chargé…

On se levait très tôt, marchant des heures dans les tréfonds du métro français, chargés comme un soldat de Tsahal qui ferait de l’alpinisme.

Nous étions très satisfaits, apparemment ce mot fait partie de la vie quotidienne des Français (plus on va vers le sud, plus l’on s’en rend compte). Par exemple, si le feu tourne au vert, on ne vous klaxonnera pas si on met du temps à démarrer. Ou encore, lorsque l’on attend une ambulance, on le fait dans le calme, le trajet du conducteur d’ambulance se fait paisiblement, sans être pressé par le temps…

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En passant d’une communauté à l’autre, on en rencontre une à deux par jour, on prend le temps de se renseigner auprès du MDA France sur les personnes que nous allons rencontrer.

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Certaines communautés connaissent le MDA depuis fort longtemps et les gens sont désireux de connaître les activités humanitaires du MDA dans le monde.

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Certaines communautés éloignées, qui ont un Minyan seulement à l’occasion des fêtes (et oui, nous avons réussi à rejoindre ces terres reculées !), étonnement gardent contact avec le judaïsme et Israël par tous les moyens.

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Nous allions de communauté en communauté, passer un court film émouvant sur le MDA en général. Certains ont pleuré. Puis, on leur montrait un deuxième film sur le MDA France. Les questions n’arrêtaient pas de fuser et nous avons essayé tant bien que mal d’assouvir leur soif de connaissances.

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Une heure après notre exposé, nous étions encore en train de parler avec les gens, qui nous racontaient leur vécu en Israël ou en France.

On leur a promis de revenir. Puis, nous étions invités par le Président de la communauté à un repas gastronomique français.

Les repas gastronomiques français sont définitivement compatibles avec un régime : la décoration est magnifique, les assiettes si jolies et le goût tellement bon mais les quantités sont tellement minuscules…

Et c’est ainsi que nous avons accompli notre tour de France des communautés. Notre dernière étape sera Marseille."

 
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  Tournée nocturne des secouristes du MDA avec une
équipe de la Croix-Rouge de Paris

 

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« Après une virée dans le centre de Paris, nous sommes enfin arrivés aux QG de la Croix-Rouge.

Après avoir été chaleureusement accueillis, nous avons mis, comme il se doit, l’uniforme de la Croix-Rouge.

Le travail a commencé dès notre arrivée au SAMU. »

Laissez-moi vous décrire le fonctionnement des appels d’urgences, raconte Michaël :

« Il y a le SAMU qui est l’unité attachée aux hôpitaux et les pompiers.

Chaque organisation a un numéro de téléphone d’urgence et un centre de gestion des appels différents. Le SAMU c’est le 15 et les Pompiers le 18. Le 112 correspond au numéro Européen (en tout cas une grande partie). C’est un numéro qui vous redirigera vers le 15 ou le 18.

Quand on compose le 18, le numéro des Pompiers, la personne qui répond est un auxiliaire médical formé à traiter ce type d’appels et décide ou non d’envoyer une ambulance standard.

Ils n’utilisent pas de GPS, mais un plan de la ville. L’équipe est composée d’un conducteur et de deux auxiliaires médicaux. Ils ont un équipement de base avec en plus un matelas de support.

Si nécessaire, le service mobile d’urgence de réanimation (SMUR) sera envoyé en coordination avec le SAMU. Le SMUR dispose de traitements très poussés : tests de sang, ultrasons et bien d’autres encore.

L’équipe est composée d’un médecin, d’une infirmière, d’un auxiliaire médical et d’un conducteur.

C’est un système complètement «Stay and Play », c’est à dire que l’on s’occupe du malade sur place avant de  transférer la victime à l’hôpital.

Nous avons visité le centre des appels du SMUR.

Ils sont partis subitement, car il y avait un incident à Paris. En fait, c’était une manifestation violente qui opposait les Chinois aux Américains. Le niveau de préparation des services d'urgences est vite monté.

La Croix-Rouge a donc décidé d’installer un centre de contrôle près de la manifestation « afin d’être prêt ».

Avez-vous déjà essayé d’effectuer des allers-retours d’urgence dans Paris ? C’est le Paradis sur terre. Le chef d’équipe a l’autorité quant aux décisions, ne fait pas de rapports, n’a besoin d’aucune permission, ils y vont tout simplement.

Leur comportement et leur coopération sont louables. Ils font de leurs mieux afin que la journée arrive à son terme, sans embrouilles pour l’équipe.  

Aussi, la police augmente ses effectifs, sur place (apparemment, il y en a plusieurs types). Malgré le caractère violent de la manifestation, la police décide de déployer ses forces sur des sites plus éloignés, sans baisser le niveau de préparation, afin que l’équipe médicale puisse faire son travail.

Nous pouvons poursuivre le programme : notre tournée dans l’ambulance.

1er cas :

Un homme dans la rue. Il ne parle aucune autre langue à part l’arabe. Les bénévoles abandonnent quand Shalom entame une conversation avec lui, au grand étonnement de l’équipe. C’était en fait un Irakien qui avait fui son pays, puis traversé la Turquie avant d’arriver en France.

2ème cas :

Un accident entre une voiture et une moto. Le livreur d’un restaurant chinois est légèrement blessé ; il est soigné sur place pendant que le conducteur marque le périmètre avec des plots.

Après un bref diagnostique, le livreur est installé sur un matelas de support. Le traitement s’effectue à la française, c’est à dire qu’ils attendent que la police vienne, qu’elle interroge, effectue un test d’alcoolémie… Alors que le patient est toujours sur place. Au bout de 25mn, on l’emmène à l’hôpital.

Ainsi s’achève notre tournée parisienne. »

 

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Intervention en direct des secouristes du MDA Israël !

Au cours de leur tournée des communautés juives de France, les deux secouristes israéliens du  MDA ont assisté à un accident de la route qui les a amenés à porter secours aux victimes. Shalom Galil, auxiliaire médical,  raconte ce qui s’est passé :

« Vers la fin de notre séjour à Lyon, nous étions invités par la délégation locale du MDA à un petit-déjeuner français (pour ceux qui n'y sont pas habitués, il n’y a pas de concombres  ni de tomates et pas de fromage blanc, seulement du café et des croissants bien frais).

Pendant que nous étions en train de parler des activités du MDA Israël, soudain, nous avons entendu un bruit familier : un crissement de freins puis un boum assourdissant !

Notre expérience au MDA a surpassé notre envie de manger et nous nous sommes aussitôt dirigés vers le balcon depuis lequel nous pouvions voir une scène tristement familière, celle d’un carambolage de voitures.

Nous nous sommes regardés dans les yeux, Michaël et moi, l’air de dire « Allons-y ! ». Nous nous sommes rapidement mis à dévaler les escaliers quatre à quatre, afin de prodiguer les premiers soins comme on nous l’a appris au MDA… Bien entendu, notre hôte, le vice-président de la branche locale du MDA, nous a suivi dans notre précipitation.

Ce n’est pas tous les jours qu’il peut voir une équipe de secouristes du MDA en train de s’occuper de blessés en direct !

Lorsque nous sommes arrivés, nous avons trouvé une femme d’une cinquantaine d’années, sévèrement blessée, en raison de la violence du choc, et sur le côté des airbags éventrés.

Quand nous sommes entrés dans la voiture afin de mettre le frein à main et de couper le contact, la femme, qui était très  paniquée, nous a regardé, ainsi que les kippotes sur nos têtes. Elle s’est calmée en quelques instants et a dit : « Ah ! Vous portez des calottes sur vos têtes, tout va bien… »

Nous avons rapidement appelé les pompiers de Lyon, responsables des services d’urgences médicales. Ils sont venus en quelques instants et ont poursuivi ce que nous avions commencé.

Nous avons pu voir les méthodes utilisées par les secouristes français que l’on appelle « Play and Stay »  et qui consistent à stabiliser l’état de la victime et à lui prodiguer les premiers soins avant de la transférer à l’hôpital.

Le soir, nous avons fait équipe avec des membres de la Croix Rouge de Paris que nous avions déjà rencontrés, lors des Olympiades en Israël au début du mois.

La veille de l’accident, nous nous sommes rendus à la synagogue de Neve Shalom à Lyon, et nous avons rencontré la très distinguée communauté locale. Nous avions préparé une conférence sur les activités Humanitaires du MDA en Israël et dans le monde. Les participants ont tous été très intéressés par les activités du MDA à Haïti. »

  
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Cette année, notre bureau français a débuté ses activités d’été plus tôt que d’habitude, et au lieu de se rendre d’une colonie juive à l’autre, il a choisi d’aller à la rencontre des Communautés.

 

La visite a commencé le dimanche 13 juin au siège du MDA France à Paris où les volontaires et les membres actifs de l’association étaient venus accueillir les deux secouristes israéliens.

 

Notre délégation a rendu visite aux Communautés juives de Paris, Rouen, Lyon , Angers et Marseille. A chaque étape de leur parcours, les deux secouristes ont été interviewés dans les radios locales ; ils ont montré les premiers gestes qui sauvent des vies ainsi que des présentations Power Point sur les actions humanitaires du MDA. Selon Michaël, bénévole au MDA Israël et participant de la délégation, le travail humanitaire du Maguen David Adom est moins bien connu dans les Communautés juives de la diaspora.

 

Gilbert Dahan, de la communauté de Villeurbanne, a été surpris de d’apprendre, qu’en plus de porter secours aux victimes des attentats et aux accidentés de la route tout au long de l’année, le MDA s’occupe de femmes sur le point d’accoucher, de personnes âgées, etc. Aussi, il a été étonné d’entendre que chaque année le MDA Israël collecte plus de 40 000 repas pour les plus démunis. Ces colis sont distribués avant les Fêtes dans tout le pays.

 

Walter Sperling, délégué du MDA à Lyon, souligne que grâce à la presse juive, nous avons été informés du travail humanitaire exemplaire du MDA auprès de la population haïtienne, victime du tremblement de terre. Toutefois, avec le témoignage direct de nos secouristes, et les présentations PowerPoint, ces activités de secours deviennent plus claires et sont une grande source de fierté.

 

Le périple de nos deux secouristes s'est achevé à Marseille avec une soirée organisée par notre délégation Marseillaise dirigée par le Docteur Luc Benattar. Avec son équipe dynamique, il a mis en place une vente aux enchères de tableaux d'artistes israéliens : Adriana Naveh, Fleisheker, Yellin, Moshe Castel, ... et tant d'autres, qui a connu un véritable succès. Une belle initiative de cette généreuse communauté marseillaise qui a permis de collecter des dons substantiels et aidera le MDA Israël à sauver toujours plus de vies.

 

Le Président du MDA France, le Docteur Lazare Kaplan, souligne qu’il est très important de montrer aux communautés de la diaspora les merveilleuses actions du Maguen David Adom Israël. Ce projet « à la rencontre des communautés » qui est né d’une idée conjointe du bureau français du MDA Israël et du MDA France, permet de mieux faire connaître la diversité des activités de l’organisation israélienne et son savoir-faire.

 
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Michaël et Chalom : Une belle leçon du don de soi  
 
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Ils ont quitté leurs familles et leurs fonctions de secouriste ambulancier et de Paramédic à Jérusalem pour venir témoigner de leur travail dans les communautés de France.

Du 13 juin et jusqu’au 24, le duo va sillonner l’hexagone de Paris à Marseille en passant par Rouen, Angers, Lyon et bien d’autres villes.  En plus de 20 ans d’action au sein du Maguen David Adom en Israël, Michaël et Chalom ont sauvé de nombreuses vies et ont été confrontés à de multiples scénarios d’urgences médicales.

Accidents de la route, problèmes cardiaques, noyades, attentats, secours aux soldats de Tsahal blessés... ils n’ont cesse de venir porter secours et soins aux 500 000 israéliens qui font appel au 101 chaque année. C’est un travail de tous les jours nous dit Chalom, 365 jours par an, je porte à la ceinture un beeper qui me permet d’être repéré par satellite dès qu’une personne a besoin d’être secourue. Ce système exclusif au MDA est crucial ajoute Michaël, car même si nos ambulances arrivent sur le terrain en quelques minutes, pouvoir traverser une ruelle à pied dans Jérusalem et pratiquer les gestes qui sauvent dès les premières secondes nous permet d’avoir encore de meilleures chances de sauver une vie.

De plus, l’équipe témoignera du travail  humanitaire du MDA suite au tremblement de terre d’Haïti. Durant  3 mois, l’hôpital de campagne de la Croix-Rouge israélienne n’a cessé d’être assailli par la population démunie de l’ile.  Jour et nuit, ils ont opéré, soigné, délivré des bébés et cela restera gravé dans leurs mémoires encore longtemps…
 
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